Le diabète de type 2 (anciennement diabète non insulinodépendant) est une maladie invisible et indolore au début, qui évolue en moyenne entre 5 et 10 ans sans qu’on s’en aperçoive. On dit que la maladie est sournoise.
Le diabète de type 2 touche classiquement les hommes et les femmes d’âge mûr (de plus de 40 ans) qui associent antécédents familiaux de diabète et surpoids ou obésité et/ou sédentarité. Des cas de diabète de type 2 ont aussi été constatés chez des adolescents présentant une obésité.
C’est une maladie résultant de plusieurs facteurs génétiques ou environnementaux.
Le diabète de type 2 est fortement influencé par  l’hérédité : si un de ses parents est atteint de diabète de type 2, il y a 40% de risque d’en développer un à son tour mais si ses deux parents sont atteints, il y a 70% de risque.
A noter que, selon une étude récente, la précarité est un facteur de risque important du diabète : il y a 3 à 4 fois plus de cas de diabète parmi les personnes en situation de précarité.
Les principaux dysfonctionnements à l’origine du diabète de type 2 sont :
- L’insulinopénie, c’est-à -dire une baisse de production d’insuline par le pancréas.
- L’insulinorésistance, c’est-à -dire un défaut de fonctionnement de l’insuline.
Ces 2 anomalies entrainent une augmentation du glucose dans le sang.
Le médecin préconisera des règles hygiéno-diététiques en association ou pas avec un traitement médicamenteux selon les circonstances.